12 février 2025

SANGRE NUEVA Littérature, tauromachie, photo. A Montpellier en 1987


A L'INFINIMENT CHÈRE MÉMOIRE 

DE TONY ET DAN IACOPONELLI, 

ET DE FRANCIS VADILLO 

 

1987 Sangre Nueva

Sangre Nueva.

Tony, Dan et Nina Iacoponelli, 8 rue de la Providence, Montpellier.

Guy Barral, 1 rue Tour Sainte-Eulalie, Montpellier.

Maquette : Dan Iacoponelli.

Toutes photos : Tony Iacoponelli

Dessins : Isabelle Marsala

Coordination : Véronique Vidor.

Impr. Arts-Graphiques Fred, Montpellier.

Couverture : sérigraphie par Anagraphis (Philippe VIALA)

21 x 13 cm (oblong)

1 seul numéro paru.

n° 1, septembre 1987

 

Le sommaire graphique de Sangre Nueva

Textes de : Thierry Saltet, El Pifo [Nat Courtès], L’Imposteur [Pierre-André Blain], Luis Casinada [Guy Barral], Red Barroco [Francis Vadillo],

Photographies : Tony Iacoponelli

Dessins : Lili Mars [Isabelle Marsala], Nat Courtès.

Revue donnant la plus grande place à des textes littéraires sur la tauromachie

 Que faire, que dire ? J'y ai participé, et j'y ai pris un plaisir extrême.  

C'est même pour elle qu'est né ce Luis Casinada qui me remplace si souvent. 

Tous ces gens étaient mes amis très chers. Si certains ne le sont plus, c'est que la mort...

Alors, je vais page à page parler...

* Interview de Denis LORÉ, qui était encore un novillero de 19 ans. L'interview est de THIERRY SALTET (le formidable historien du rock de Montpellier, que j'appelle toujours Punky).


.


 * NAT (Nat COURTÈS, El Pifo) nous donne ensuite une espèce de BD sur Le lancer de la montera. Il nous prévient : en dévoilant les moeurs et coutumes des toreros, "On va se mettre l'aficion à dos". Plus tard, NAT créera LE FORMIDABLE  la plus petite revue que j'aie jamais vu, et si lourde pourtant !


 * L'IMPOSTEUR, i.e. Pierre-André BLAIN, / Marisma, récits d'un jour de Maestranza à Séville. Il restera fidèle à la tauromachie par l'écrit et la parole, en Gascogne.

 * LUIS CASINADA (1ère apparition mondiale de cette machine créée pour dissimuler le Guy BARRAL), allez savoir pourquoi nous parle de mode aux arènes. Si, je sais pourquoi : j'ai toujours, et maintenant encore, trouvé indécent d'aller saluer la mort d'un taureau en bob et bermuda.



 * Guy BARRAL fait ensuite un parallèle embrouillé (ce n'est donc plus un parallèle) entre taureau et chevalier médiéval. La mort...

 * RED BAROCCO, c'est à dire FRANCIS VADILLO, c'est-à-dire SHOCK CORRIDOR  : James Dean, un torero sur la route de Salinas. La vie de James Dean devant des toros.


* RED BAROCCO toujours, est brillant
(ce n'est pas une surprise) dans "De la génuflexion dans l'art de toréer ou : Pourquoi les toreros tombent?" 

Avec un des dessins de LILI MARS (ISABELLE MARSALA)



* Ébauche d'un carnet de voyage andalou, à Sanlùcar de Barrameda. Tony Iacoponelli et Francis Vadillo le mémorialiste font merveille entre le bar El Pino et la Pena cultural taurina Paco Ojeda. Ce voyage les avait émerveillés.
 


° Une traduction GB d'un texte sur un torero (El Carloteno) qui, à 45 ans, veut relancer une carrière ... qui n'a pas eu lieu.

 
° Toujours par GB, une histoire de la tauromachie avant la corrida espagnole (1820-1880) à Montpellier, illustrée de dessins d'Isabelle Marsala.

° "Apologie d'un fracasso" par Red Borocco (Francis Vadillo) et "Numero uno..." de Guy Barral sont deux textes mis en miroir : le brillant d'un torero d'un côté, la primauté du toro de l'autre. Toriste vs toreriste. Francis prêche pour l'inspiration et les droits du génie, Guy (qui est ou sera bientôt secrétaire national de la terrible Association Nationale Des Aficionados (ANDA) pour donner le numéro 1 au toro, le torero n'étant qu'un brillant comparse.

° Suit, pour terminer, une chronique de disques où se retrouvent les Cramps, Los Coyotes, Los Decibellos, La Deconnection (le groupe de Thierry Saltet), les Sulfateurs espagnols, Cathy Claret  et les Hot Pants
 

 
 Tout a une fin

 
 

 

Une telle revue a existé ! Elle nous a rendus fiers et heureux.



 

 

 

 

 

 

 

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