1896 Montpellier Républicain
Journal hebdomadaire, politique, universitaire, scientifique, littéraire, artistique, judiciaire, agricole, commercial, industriel et sportif
Rédaction et administration : 6 rue de la Barralerie
Directeur-gérant : Auguste Baluffe
Imprimerie Centrale du Midi, (Hamelin frères).
Format : grand format journal.
N° 1 , dimanche 5 juillet 1896 - N° 49, dimanche 31 octobre 1897
Collection consultée : BM Montpellier. Lacune du n° 15 au n° 43.
Journal peut-être fondé pour profiter de l’élan de l’Exposition de 1896 à Montpellier?
Piliers :
Auguste Baluffe. Né à Alignan en 1843, son écriture et ses publications vont dans trois directions : La poésie (Vibrations poétiques, 1875 ; Les Cigarettes, 1874....) Mais aussi l’histoire de Béziers, surtout au 14e siècle. Et enfin, Molière sur lequel il écrit Molière inconnu, sa vie, T.1 1622-1646. Paris, Perrin, 1886, 324 p. et Autour de Molière, Paris, Plon, 1889, 292 p., ainsi que plusieurs articles.
En dehors du directeur fondateur, Auguste Baluffe, c’est incontestablement Henry Bauquier qui est l’élément essentiel du journal. Celui qui deviendra un des piliers du Petit Méridional à Nîmes, et un auteur joué et publié, semble faire ici ses premières armes de journaliste.
Le journal est, comme son sous-titre l’indique, pluridisciplinaire.
Au point de vue littéraire, il publie sur trois front. Des pièces purement littéraires (poèmes ou contes) d’abord. Mais aussi des études littéraires qui ne manquent pas de tenue. Et enfin, des correspondances de littérateurs connus adressées à Aimé Camp, professeur qui fut longtemps principal du Lycée de Béziers (mort en 1899 à 89 ans).
Le tout est complété par la parution en feuilleton d’un Roman montpelliérain d’Auguste Baluffe : Les millions de Mademoiselle Janot.
L’éditorial du n°4, sous le titre : Trop littéraire, analysera ce qui occasionnera l’échec du journal : trop de littérature pour un journal d’information, pas assez pour un journal littéraire.
La publication de lettres de XAVIER et LYDIE DE RICARD, d’Auguste FOURÈS, les études de ROQUE-FERIER donnent au journal une tournure fort sérieuse.
Mais la présence d’écrivains locaux n’est pas déplaisante non plus.
Fernand Troubat, né en 1848 (et frère de Jules, le dernier secrétaire de Sainte-Beuve, qui donne aussi un texte au journal) est un poète du dimanche confirmé.
Jean-Baptiste Séverac est un tout jeune homme, élève du lycée et des beaux-arts et fils d’un juge du Tribunal de commerce. Il va, la même année, découvrir sa vraie vocation : le socialisme, sur lequel il publiera beaucoup. En 1934, il est secrétaire national du Parti socialiste.
Relevé portant exclusivement sur les textes littéraires ou les études publiant des textes littéraires.
N° 2 - Jean-Baptiste Séverac
N° 3 - Henry Bauquier, Auguste Baluffe (feuilleton à suivre)
N°4
- H. Bauquier ; S. des Onglous
N° 5 - Jean-Baptiste Séverac, H. Bauquier, Edmond Grabels
N° 6 - Léopold Dauphin
N° 7 - Jean Charles-Brun, Fernand Troubat, Pierre Louvrier, H. Bauquier
N° 8 - Xavier de Ricard, H. Bauquier
N° 9 - H. Bauquier, Jean Charles-Brun
N° 10 - Gratien Malestre, H. Bauquier, Lydie de Ricard, Jules Troubat, Alphonse Roque-Ferrier
N° 11 - Pierre Lagarde, Lydie de Ricard, Fernand Troubat, Alphonse Roque-Ferrier
N° 12 - H. Bauquier, Jean-Baptiste Séverac, Auguste Fourès, Alphonse Roque-Ferrier
N° 13 - Pierre Louvrier, Fernand Troubat, H. Bauquier
N° 14 (11 oct. 1896) - Auguste Fourès, Lydie de Ricard, Fernand Troubat, Alphonse Roque-Ferrier
LACUNE
N° 44 (18 juillet 1897) - H. Bauquier
N° 46 - Auguste Baluffe
N° 47 - Henri des Nopals (un conte)
N° 48 - Henri des Nopals (un conte).
FIN DU JOURNAL.
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