1898 L’AMPHORE
Revue mensuelle, littéraire, artistique
Abonnements : A. Gelly, poste restante, Montpellier
Gérant : Armand Govin
Imprimerie Gustave Firmin et Montane, ancien hôtel de la Faculté des Sciences
15 centimes
23 x 16 cm.
Imprimé sur papier vert, sans publicité.
Collection des Archives départementales de l’Hérault (cote PAR 1983) : n° 2 et 3 seulement.
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La tonalité de L’Amphore est difficile à préciser à partir de ses trois numéros parus. La lecture des deux qui ont été conservés ne témoigne pas de recherches littéraires d’avant-garde. L’influence symboliste est faible, les échos romantiques sont de bon ton, l’ambition modérée.
Bien que ses collaborateurs soient manifestement jeunes ou très jeunes (Emile Ripert a 16 ans), L’Amphore ne ressemble pas à une revue lycéenne ou étudiante. Pourtant, ses collaborateurs semblent bien avoir cessé d’écrire en même temps que d’étudier...
Les auteurs restent très mystérieux. Aucun d’eux ne se retrouve au sommaire d’une autre revue (sauf Ripert) . Bien sûr, la présence évidente de pseudonymes obscurcit encore le tableau, mais ils ne semblent pas en majorité.
La seule piste tangible est celle d’Emile Ripert qui n’a alors que 16 ans, et vit en Provence. Il se pourrait bien que son poème Aux jeunes désespérés soit son premier texte publié. Mais comment se trouve-t-il sur cette revue montpelliéraine? Est-il alors à Montpellier ou est-il en correspondance avec la revue, mystère...
Un Comité de rédaction est annoncé dans le 3e numéro : A. Wames, P. Philia, G. Rutil, Teyssonières (34 Bd Jeu de Paume), R. Blanches et O’Gill.
Sommaires :
n°2, mai-juin 1898
Ernst Arell, A. Bernouin, Louis Brun, Antoine Loup, O’Gill, Emile Ripert, Réhal Tanaïdy
n°3, s.d.
Ernst Arell, Louis Brun, Joseph Cauthon, Eugène Curet, Charles d’Elgif, Georges Phosie, G. Rutil, Henry Temple, P. Vally, Wames.
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