2 avril 2020

La SOCIÉTÉ DE LA CUISINE un club de gastronomes à Montpellier en 1807 et Auguste Tandon à Montpellier en 1807








Voici, grâce à des archives d'Auguste Tandon, les traces d'une société de convivialité masculine à Montpellier, sous le 1er Empire, en 1807.



Cette SOCIÉTÉ DES TRENTE (ou SOCÉTÉ DE LA CUISINE) succède à une Société de Boutonnet dont je ne sais rien.
Trois documents témoignent de la création de cette société dans une maison appartenant à Auguste Tandon, dans la rue du Merlan, l'actuelle rue des Soldats (entre le Faubourg du Courreau et le Cours Gambetta).
Ces documents proposent d'abord un local avec le mobilier nécessaire, puis un règlement de société. 
Enfin, un bulletin d'adhésion est proposé à 30 membres potentiels, exclusivement des hommes, et ceux-ci répondent "présent" avec enthousiasme.



Deux mots sur cet Auguste Tandon (1758-1824), qu'on croise partout entre la Révolution et son décès. 
Il est issu d'une famille de négociants aisés qui s'est divisée à la Révocation de l'Edit de Nantes : une partie est restée à Montpellier, continuant négoce et banque (et pratiquant un protestantisme privé), l'autre s'est réfugiée en Suisse (à Aubonne et Genève), ce qui provoquera à la fin du XVIIIe de très aigres procès d'héritage : un exilé qui a abandonné "l'amour de la patrie de ses pères", qui "refuse de se réunir [au moins en apparence] au giron de l'Eglise" et de "rentrer sous l'obéissance de son légitime souverain" peut-il contester le partage (certes un peu forcé par les circonstances) des biens de la famille effectué à la fin du XVIIe siècle?
Auguste Tandon représente la famille montpelliéraine.




Cette forte personnalité a un arc résolument multicorde. C’est un riche négociant, s'occupant aussi de banque, expert reconnu pour toutes opérations de change. Sous la Révolution, il sera chargé d'établir l'historique de la valeur hebdomadaire des assignats sur toutes les places financières d'Europe, et dieu sait si les cours ont été fluctuants! 

Il fait de la politique. Royaliste constitutionnel d’abord, Républicain ensuite, il se rallie volontiers à l'Empire, qui lui parait une bonne solution d'équilibre : son poème Lou Cervoulant, dédié à Cambacérès est une fable sur le juste équilibre entre autorité et démocratie : on ne gouverne le peuple ni avec des chaines trop lourdes, ni avec un fil trop ténu qui casse à tout instant. 

Il s'intéresse aussi aux sciences, parfois chimériques. 

Au point de vue religieux, il semble on ne peut plus indifférent. Ce protestant, descendant de protestants, a fréquenté comme Daru, l'école de l'Abbé Jean-Baptiste Castor Fabre, le plus grand écrivain occitan du XVIIIe siècle, qui enseignait mieux les humanités latines que la patristique ou le catéchisme. 
Du coup, il écrit aussi bien en français qu'en occitan ou en latin, des textes légers ou de circonstance, voire des odes à Napoléon ou à Cambacèrés.  
Il rédige même un très pittoresque dictionnaire franco-occitan (à vrai dire un inventaire des occitanismes à éviter) émaillé à chaque mot d'anecdotes parfois fort croustillantes. 
Par exemple, celle-ci, témoignage des rapports de  Deydé, maire de Montpellier, avec l'Intendant de Languedoc : 



D’ailleurs, toute sa famille écrit. Son père écrivait, sa fille fréquente le cénacle littéraire du libraire Renaud, et son petit-fils, Alfred Moquin-Tandon, sera l’auteur d’un magistral canular : Carya Magalonensis (le Noyer de Maguelone), un faux texte en occitan médiéval sur Maguelone qui trompera les linguistes les plus chevronnés. 


Mais c’est une autre histoire.


A la Restauration, il ira un peu en prison, soupçonné d'avoir manu militari soutenu l'Empire chancelant. Un malentendu, dira-t-il, né d’une dénonciation calomnieuse. N’empêche…




J'oubliais (ou je faisais semblant d'oublier) : il est bibliophile, grand ami de bibliophiles. Et pourtant, il n’y aura semble-t-il pas de livres rue des Soldats. 


Nous le retrouverons sans doute encore sur ce blog, tant son activité est débordante, sa convivialité entrainante, et sa personnalité un des pivots de la société montpelliéraine sous la Révolution et l'Empire. 

Ah ! son fils François sera une trentaine d'années propriétaire de l'Hôtel des Trésoriers de France, avant de le vendre à la famille Lunaret, qui le lèguera à la Société Archéologique. 


Ces documents sont extraits d'un gros dossier que j'ai eu la chance de recueillir il y a une bonne trentaine d'années.

Il y a 20 ans, j'en avais fait une présentation aux membres de l'Entente Bibliophile de Montpellier.  C'est cette présentation que je vais en partie suivre ici. 




PREMIER DOCUMENT : 

LE PROSPECTUS MANUSCRIT 

pour inciter à adhérer à cette société.




La Société se réunira dans la maison TANDON, rue du Merlan, près des « cazernes ». C’est-à-dire la rue des Soldats actuelle (vers l'école Gambetta, face au Bateau Livre de l'ami Ricard). Il s’agit d’une maison de moyenne importance : cuisine et 4 pièces, il est vrai de belles tailles : le salon peut recevoir une table de 30 couverts.
Surtout, il y a un grand jardin. La nappe d’eau du Cours Gambetta y favorise la croissance de superbes platanes et alimente un puits qui fournit eau et fraicheur aux joueurs de boules (la pétanque n’existe pas encore).
Ces jeux de boules ne sont pas les seuls divertissements. Jeux de cartes, d’échecs et de dames, tric-trac, billard, piquet, ou conversations sur les bancs de bois occuperont les sociétaires.
Le prospectus espère que ces jeux d’argent ne pourriront pas trop l’ambiance, mais après tout, la meilleure façon de ne pas envenimer les choses étant de ne pas s’en mêler c’est ce que fera le sage Tandon.

Car enfin, le plus important, c’est LA CUISINE (c’est d’ailleurs l’autre nom de la Société des TRENTE) : bonne chère et bons vins.

Nous sommes loin des mazets populaires de la fin du XIXe siècle décrits par François Dezeuse et ses amis Dissatiés. 
Ces chefs d’entreprises dont le moins riche est quand même riche seraient bien embarrassés pour faire la cuisine. Ils ne savent pas, ce ne serait pas bon. Or, on est là pour se régaler et on veut, sinon un trois étoiles, du moins un excellent menu de gourmet.
On a tous quelque chose de Cambacérès et de d’Aigrefeuille, les célèbres gastronomes montpelliérains de Paris.
On veut bien pique-niquer, mais pas se passer de l’argenterie, ni du cristal. 
Donc, le repas sera apprêté par un traiteur. Tandon ne dit pas son nom, (appel d'offre en cours oblige) mais les sociétaires ne choisiront pas le gargotier des casernes voisines. On sait par le poème de De La Combe (publié sur ce même blog) que cet excellent cuisinier sera un nommé d'Amat.


La maison pourra aussi accueillir, durant la semaine, les parties fines et plus privées de ces messieurs.

Quant au vin… Ah ! le vin ! Il y a deux sortes de vins.
D’abord celui d’ici, c’est-à-dire selon toute vraisemblance, de Saint-Georges-d’Orques. C’est le grand ordinaire des repas.
Et puis, il y a les "étrangers" : ceux en bouteilles (consignées, notez bien), offerts par les généreux membres. Bordeaux, Bourgogne, Côtes-du-Rhône, Champagne… et peut-être même Frontignan, auquel la notoriété peut bien conférer la dignité d’étranger.
A propos de Frontignan, une correspondance (dont peut-être je parlerai un jour) du Prince Comte de La Mark d’Arenberg (l’ami comploteur de Mirabeau) nous révèle qu’Auguste Tandon lui en fournit en quantité, mais qu’il le préfère jeune que vieux, car il perd ses arômes en vieillissant.

Revenons à nos convives. C’est le bon moment, celui de l’addition. Non pas celle du traiteur, qui se règle au jour le jour, mais celle du loyer. 1080 francs pour la première année (il y a des frais d’installation), 720 pour les suivantes. 36 f. par an par personne, 3 f. par mois, c’est pas (trop) cher.

Inconvénient majeur de ce « pas cher »: il pourrait ouvrir la Société à des « pas riches ».
On y met bon ordre en choisissant soigneusement les sociétaires potentiels à qui cette feuille manuscrite, que son unique exemplaire rend presque confidentielle, est présentée : aisés, cultivés, bons vivants surtout.
On imagine la rumeur se diffusant, mystérieuse et anxiogène : va-t-on me présenter « la feuille », suis-je assez notable ? Et la déception amère des recalés, des non-«éligibles » : on pense à l'opéra d'Offenbach, Monsieur Choufleuri restera chez lui, il n’ira pas rue du Merlan.

Pour favoriser encore cet « entre-soi », deux groupes sont privilégiés pour le recrutement. D’abord l’ancienne société de Boutonnet, qui a dû fonctionner à la fin de la Révolution ou au tout début de l’Empire.
Ensuite, (Article XIII du Règlement), les invités des diners qui auront fait leurs preuves, seront privilégiés lors du renouvellement des membres.

Il nous reste à identifier les 30 premiers membres de cette Société
Pour certains, pas de problèmes. Pour d’autres, l’absence de prénom laisse quelques ambigüités, mais permet de situer « la famille ». Seul un petit nombre n’a pas laissé assez de traces dans l’histoire de la ville pour être facilement identifiés.







Nous avons d’abord un très fort contingent de négociants / agents de change. Rien d’étonnant, c’est le cas d’Auguste Tandon, moteur de l’entreprise.
Les BASTIDE sont négociants en textile, mais je ne sais lequel est représenté ici, Louis, le plus marquant étant dans l’administration à Paris durant tout l’Empire.
César BOUCHE et son aîné (François-Auguste ? ) appartiennent à une famille de négociants, et sont propriétaires du château d’Assas.
Idem pour les BOUSCAREN, gros fabricants de toiles d’indienne.
Joseph CAMBON (1727-1814) est connu comme marchand de toiles, et chaud partisan de la Révolution. C’est grâce à son courrier spécial que les montpelliérains ont appris la prise de la Bastille. A moins qu’il ne s’agisse de son fils (1756-1820) qui mourra en exil à Bruxelles pour avoir, député de l’Hérault, voté la mort de Louis XVI.
Un François Eugène EUZIERE est attesté l’An V comme négociant.
Simon-Pierre GOUDARD (1750-1822) est directeur des Salins de Bagnas lorsqu’il épouse à Montpellier Adélaïde Meynadier, fille de négociants. Il est connu pour avoir acheté le château de L’Engarran.
GRANIER aîné désigne sans doute Guillaume (mort en 1817) gros marchand de laine, père de Pierre Louis, baron d’Empire et maire de Montpellier de 1800 à 1814, oncle ( ?) de Zoé maire de Montpellier sous la Monarchie de juillet.
Jean-Jacques LAFOSSE appartient à une famille de riches négociants d’indiennes.
Antoine David LEVAT appartient à la famille qui a construit le château éponyme en 1764. Il est marchand de laines.
Tout comme Alexandre LIONNET.

Comment parler de LOUIS MEDARD en trois lignes ? Ce négociant spécialisé dans le commerce de la soie est justement et heureusement célèbre et célébré pour le don de son extraordinaire bibliothèque à la ville de Lunel. C’est un ami très proche de son associé Jean PARLIER (qui a le même ex-libris que lui, et file du bon coton dans sa manufacture d’Aniane avec son frère Louis) et de Cyrille et Auguste RIGAUD (1760-1835), dont il possède 15 volumes de manuscrits. Ces derniers, fils de libraires, sont tous deux négociants en indienne et poètes occitans. Ils se sont tellement engagés à la Révolution qu’à la Restauration, leur poème : L’Aristocratia chassada de Mountpelié les contraint, par un effet boomerang, à quitter la ville.


D’autres sans être personnellement négociants, ont avec la profession des attaches familiales fortes.
Jean-Marie Joseph ALBOISE est juge à la Cour de Cassation, mais a épousé une fille des négociants Folquier.
Les AUTERACT sont notaires et négociants. François, né en 1763, a épousé Rose Cambon.

Il y a aussi des gens qui ont été très en vue durant la Révolution.
C’est le cas du professeur de botanique Jean Nicolas BERTHE (1761-1819) qui a été officier municipal de 91 à 93, et a participé activement à la chute de la statue de Louis XIV au Peyrou.
Et du professeur Jean André CHRETIEN, qui fut aussi officier municipal de 91 à 93.
Jean FIGUIER (1776-1824) ou son ainé Pierre est pharmacien rue du Cardinal (de la Loge) et enseigne à l’Université. Ils se sont tous deux engagés en faveur de la Révolution, avant d’exploiter médicalement l’escargot sous toutes ses formes (sirops, gommes et pâtes contre la coqueluche…)


Certains membres, mal identifiés, semblent avoir des attaches avec la ville de Lunel (Louis Médard oblige), ou des dynasties d’orfèvres. C’est le cas de ALLIER, d’une famille d’orfèvres de Lunel, et de  Jean DUCROS (1765-1821), lui aussi d’une famille d’orfèvres de Lunel, qui, après son apprentissage chez les Bazille, est resté à Montpellier, où il a épousé une fille Bouscaren.
VEZIAN, lui, semble désigner un membre d’une famille de notaires bibliophiles (Obsen et Vézian), qui s’alliera à d’autres bibliophiles, les Belmond et Lunaret.

D’autres me sont inconnus : GARP, GAYRAL, Nicolas HOFER, J. J. MERCIER, MICHEL, ou J.P. RAYNAUD.

VALEDAU, sans doute Marc-Antoine (1756-1834), père du futur donateur du Musée Fabre, d’abord inscrit, s’est fait rayer : sans doute passe-t-il ses dimanches au domaine de GRAMMONT (ou Grandmont), qu’il a acheté en 1791.

Il y a, parmi les membres de la Société de la Cuisine des catholiques et des protestants, mais aucun ne semble avoir un engagement religieux personnel. Quelques-uns sont ou ont été franc-maçons, tous semblent s’être engagés du côté de la Révolution, puis sagement ralliés à l’Empire. Le poème d’Auguste Tandon Lou Cervoulan (déjà présenté sur ce blog) considère que c’est un bon équilibre.
La première Restauration, puis les Cent-Jours mettront à mal cette sérénité. Tandon ira en prison, Cambon sera exilé en Belgique, Rigaud à Paris …
Tous sont maintenant d’âge mûr, autour de la cinquantaine.

LE REGLEMENS (sic) 

confirme cette impression de sérénité.



mais sa présentation elle-même est assez joyeuse. Elle hérite des sociétés satiriques du XVIIIe siècle (comme celles de la Calotte, par exemple).

Très bien calligraphié sur une feuille de 50 x 37 cm, elle s’orne de deux petits dessins.





Le premier représente le LABORATOIRE DE GASTRONOMIE : une cheminée, avec son tourne-broche où rôtit un poulet, saucisson et jambon au plafond, le chat au bord de l’âtre. Avec cette sage devise (mais est-elle vraiment une vérité ? ) : « Un diné réchauffé ne valut jamais rien ».



Le second, à droite (c’est-à-dire après), ces messieurs sont constitués en UNIVERSITE DE GASTRONOMIE. Le salon est simple et bourgeois. Deux portraits en pendants, papier peint aux murs, rideaux aux fenêtres, et parquet. Sur la cheminée, les initiales A T sont celles du maître de maison.
Les universitaires, sur des chaises rustiques, sont assis autour de la table couverte de bouteilles. La fête peut commencer.
Et puisqu’on est démocrates, on a voté, et le résultat du référendum est le suivant : « La majorité fut pour la sausse piquante ».
Aussi piquante que les propos de table.

Ce règlement se contente de préciser quelques points mineurs.
·      Pas de table de plus de 24 couverts.
·      On peut inviter des amis.
·      Tandon et Raymond Loustau, le concierge auront seuls la clef.
·      La maison peut être réservée pour des diners particuliers en semaine.
·      Les diners commencent à 2h et demie, heure solaire.
·      On peut amener du vin « étranger », c’est-à-dire meilleur.
·      Le « patron » n’est pas l’arbitre des jeux d’argent.

















Plus intéressant, mais  moins beau, 

le troisième document fait 

l’inventaire des meubles et ustensiles. 


Il y en a pour environ 3 000 F.



On peut les répartir, sommairement, en catégories.
Les MEUBLES sont simples.
Dix tables à manger simples mais utiles. Deux buffets, deux encoignures, et 46 chaises : on prévoit les invités.
Un seul luxe, et encore, 4 glaces évaluées 150 f. Les estampes, elles, sont modestes : 12f. les 5.  Le sieur de La Combe, qui écrira sur la Société en 1810, les décrira comme érotiques. 
Au mur, une tapisserie qui a coûté 132 f. : papier peint ou textile ?
6 paires de flambeaux.
Les chenets sont en pierre sculptée.
Les fauteuils ont des coussins, le sofa est là, la table de billard a mis son tapis neuf, les tables de jeux sont en noyer. Et ce ne sont pas les jeux qui manquent.


La VAISSELLE, elle, est assez simple, mais n’oublions pas que le traiteur fournit cristaux et argenterie. La « terre de pipe » (faïence blanche) est omni-présente : 12 douzaines d’assiettes, saucières, saladiers, moutardiers, plats (32 différents !) et plateaux.
Quelques pièces de porcelaine, pour le café surtout, ou la présentation des fruits.
Et des verres, pour toutes les circonstances : vin, liqueurs, champagne.


Les USTENSILES de CUISINE sont convenables : pots, cruches, casseroles, chaudron, cuillers de bois, et 100 briquets !
Mais n’oublions pas le tourne-broche et ses accessoires pour 132 f.
Ni les sarments pour la grillade. 



Le MOBILER DE JARDIN est plus dense : 50 vases, arrosoirs et outils.
Les allées ont été garnies de gravillons, et 4 bancs accueillent les digestions.

La CAVE est fort bien garnie : 450 bouteilles de verre noir, et leurs porte-bouteille. On a mis les tonneaux en perce, et un muid, ce n’est pas rien !
N’oublions pas les trois tire-bouchons , n'oublions pas, surtout, de nous tenir à la corde qui sert de rampe à l'escalier de la cave et a coûté 2 f. 10 sous : les vapeurs d'alcool sont si traitres ! 
Et pour les réboussiers ou les suisses, il y a, à la cave, 20 cruches de bière. 



Telle quelle, cette SOCIETE DE LA CUISINE est à la fois l'héritière des CLUBS d'Ancien Régime, et l'ancètre des CERCLES, comme celui de La LOGE, fondé au début des années 1830.

Les détails que nous fournissent ses archives nous révèlent des pans inconnus de la gastronomie et de la convivialité masculine dans les classes aisées de province sous l'Empire.
















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